Atelier : "Ressentir et écrire avec la lumière" Une immersion...
Lire la SuiteIl y a des nouvelles qu’on savoure lentement, comme un bon café au lever du jour. Des nouvelles qui réchauffent le cœur, qui donnent des ailes, et qu’on a envie de partager avec vous, parce que, finalement, vous en êtes les véritables artisans. Cette année 2025 m’a offert deux reconnaissances professionnelles d’une portée immense : le titre de Portraitiste de France 2025 et celui d’European Photographer, décerné par la Fédération Européenne des Photographes. Deux titres reçus fin mars, dans un printemps déjà chargé en émotions. Et ce que j’ai envie de vous dire, c’est : MERCI.
Parce que ces récompenses ne sont pas que des diplômes qu’on accroche au mur. Elles sont la reconnaissance d’un chemin parcouru, d’une passion dévorante, de centaines d’heures passées à observer, à écouter, à créer, à douter aussi, et à recommencer. Elles sont, surtout, l’écho de vos visages, de vos instants de vie, de vos silences, de vos fous rires. Elles sont votre reflet, votre empreinte sur mes images.
Recevoir le titre de Portraitiste de France une première fois en 2023 avait été une consécration. Le recevoir à nouveau en 2025, c’est un peu comme retrouver une lumière qu’on croyait unique et la voir briller encore plus fort.
Cette année, c’est à Toulon, lors du congrès bisannuel de la FFPMi, le dimanche 24 mars, que j’ai eu l’honneur de recevoir cette distinction. Devant plus de 800 photographes venus de toute la France, mon nom s’est affiché sur le grand écran. Un instant suspendu, où le cœur cogne un peu plus fort, où la gorge se serre doucement. Je me suis senti à la fois minuscule et immense. Minuscule face au talent de tant de confrères. Immense de gratitude, de joie et d’humilité.
Le titre de Portraitiste de France, c’est un parcours exigeant. Un concours national reconnu pour sa rigueur, son exigence artistique et sa valorisation de la photographie de portrait dans toute sa diversité. Pour postuler, chaque photographe doit présenter 12 images correspondant à des sujets précis, parmi lesquels :
– Une femme enceinte, seule ou accompagnée
– Deux enfants de moins de 6 ans
– Une personne de plus de 60 ans avec un animal
– Un groupe ou une famille d’au moins 4 personnes
– Un portrait corporate dans son environnement professionnel, regard caméra
– Trois portraits libres créatifs
– Quatre photos de couples ou mariés en studio ou en extérieur, debout, en pied
Ce jury de professionnels est composé de Meilleurs Ouvriers de France en photographie. Oui, rien que ça. Autant dire qu’on n’est pas là pour faire dans le flou artistique approximatif…
Chaque photo est jugée sur sa composition, sa lumière, sa technique, son impact, mais aussi – et surtout – sur l’émotion qu’elle dégage. Car c’est bien là le nerf de la guerre : que ressente le spectateur en regardant l’image ? Est-il touché, interpellé, ému ?
Ce doublé 2023-2025, c’est aussi la confirmation que ma vision du portrait, sincère, engagée, souvent teintée d’un brin de poésie ou d’audace, continue de résonner. Qu’elle trouve un écho. Qu’elle touche. Et ça, c’est sans doute la plus belle récompense de toutes.
Le 31 mars, une autre bonne nouvelle est tombée. Et celle-ci a franchi les frontières ! J’ai eu l’immense joie d’obtenir la distinction d’European Photographer, remise par la Fédération Européenne des Photographes Professionnels (FEP).
C’est une reconnaissance qui me tient particulièrement à cœur. D’abord parce qu’elle est internationale. Et qu’au-delà de notre belle hexagone, il y a une communauté de photographes passionnés qui portent haut les valeurs de l’image, du regard sensible, du témoignage artistique.
Mais aussi – et surtout – parce que les images présentées pour cette distinction ont été sélectionnées dans la photothèque de mes clients. C’est-à-dire que ce sont vos photos. Vos moments. Vos histoires. Rien de mis en scène pour l’occasion. Pas de séance créée spécialement. Juste des extraits de vie, des instants partagés, sincères, bruts parfois, tendres souvent. C’est vous, dans toute votre vérité.
Et cela donne encore plus de valeur à ce titre. Car il dit quelque chose d’essentiel : la beauté est dans le vrai. Dans l’authentique. Dans cette étincelle unique que chacun porte en lui.
Recevoir cette reconnaissance européenne, c’est aussi se dire que ma sensibilité, mon regard sur l’humain, trouve un écho au-delà de nos frontières. C’est extrêmement émouvant. Et c’est aussi, soyons honnêtes, une sacrée dose de motivation pour continuer à explorer, à affiner, à aller toujours plus loin dans la quête d’un portrait qui vous ressemble, vraiment.
Je le dis souvent : je ne fais pas des photos de vous, je fais des photos avec vous. Ce métier, je le conçois comme une collaboration, une symphonie musicale entre vos émotions et mon regard. Chaque séance est une aventure. Une rencontre. Un voyage parfois silencieux, parfois explosif. Mais toujours sincère.
Ces deux distinctions reçues cette année sont donc avant tout les vôtres. Elles racontent ce que nous avons construit ensemble. Elles sont le fruit de votre confiance, de votre engagement à vous livrer, à vous montrer tels que vous êtes.
Je pense à cette future maman qui m’a offert un moment suspendu, entre force et vulnérabilité. À ces deux amies de gymnastique qui m’ont fait leurs acrobaties. À Fernand venu avec son berger Allemand. À l’équipe des jeunes sapeurs pompiers de Beaucaire . À ce chef d’entreprise dans son atelier, le regard fier. À tous ces couples, complices, amoureux, émus…
Et à vous, les doux dingues, les poètes, les timides, les fougueux, les rêveurs, les sensibles, les discrets, les audacieux… vous qui passez devant mon objectif et y laissez une trace.
Maintenant, je continue. Je continue avec le cœur un peu plus gonflé de gratitude. Avec l’envie décuplée d’aller encore plus loin, de chercher cette lumière parfaite, ce regard franc, ce moment suspendu, cette créativité insatiable.
Je veux que mon studio reste ce lieu où l’on se sent bien. Où l’on prend le temps. Où l’on rit. Où parfois, on pleure. Un lieu où l’on se révèle.
Je veux continuer à vous photographier, vous, dans ce que vous êtes de plus vrai.
Et je veux aussi, avec beaucoup d’humilité, continuer à porter les couleurs de la photographie de portrait française – et maintenant européenne – avec fierté.
Mais je ne me repose pas sur mes lauriers. Oh non. Ce n’est pas une ligne d’arrivée, c’est un nouveau point de départ. Il y a encore tant à apprendre, tant à explorer, tant à transmettre. Alors je travaille. Encore. Toujours. Passionnément.
Alors merci. Merci pour cette année folle. Pour ces émotions partagées. Pour cette confiance immense.
Et si vous ne deviez retenir qu’une seule chose de cet article un peu long (merci si vous êtes encore là 😅), ce serait celle-ci : ces titres, c’est vous.
À très vite dans le studio… ou ailleurs, au détour d’une lumière, d’un éclat de rire ou d’un moment à suspendre.
Avec toute ma gratitude,
David
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